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L'intérêt pour la recherche et l'exploitation de mines en Valais s'est d'abord manifesté chez des étrangers. En effet, en 1730 déjà deux Anglais obtiennent de l'Etat une concession leur permettant de "creuser et découvrir toutes sortes de mines", pour le Binntal et les mines du Val d'Anniviers, ceci moyennant quelques redevances ainsi qu'une série de principes à respecter. L'accord de concession donne rapidement lieu à une opposition virulente de la part des communes concernées, ce qui pousse les prospecteurs à quitter le Valais !
Entre 1858 et 1900
la valse des compagnies continue. Or, dès la moitié du XIXe
siècle les Anniviards commencent à porter de l'intérêt
à la mine. Dès lors ils vont conduire eux-mêmes les
travaux. L'enthousiasme collectif de ces dernières années pour la mise en valeur de notre patrimoine, naturel et/ou culturel, ainsi que l'intérêt suscité par la (re-)découverte de nos merveilles souterraines ont décidé un petit groupe de personnes à reconsidérer le cas de la mine dans une optique de réouverture publique. En 1995, une expertise de la salubrité de l'air et de l'équilibre des galeries est effectuée. L'Association des MInes de Cuivre de La Lée est mise sur pied en 1997, et la même année le site fait l'objet d'importants travaux : le chemin d'accès est élargi, les galeries sont assainies, dégagées et éclairées, des supports didactiques sur le monde des mineurs mais aussi la naissance des Alpes sont installés. La mine de cuivre, aujourd'hui ouverte au public, propose une visite guidée dans les galeries. Dès 1999, les visiteurs de la mines pourront réellement revivre l'industrie minière du début du siècle : tout sera mis en oeuvre pour leur permettre de pratiquer le forage de la roche, déclencher des coups de mine, fondre du minerai, subir la tragédie d'un éboulement (reconstitué), pour terminer cette demi-journée par un repas du début du siècle... De riches expériences en perspective. |
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